August 4, 2024 Pascal Ratthe/Tennis Canada
Milos Raonic est arrivé à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers en provenance des Jeux olympiques de Paris où ses compatriotes Félix Auger-Aliassime et Gabriela Dabrowski ont remporté la première médaille de tennis du Canada en 24 ans.
Lorsqu’il a rencontré les médias dimanche, à Montréal, l’ancien numéro 3 mondial, à qui l’on attribue souvent le mérite d’avoir ouvert la voie à la génération actuelle de joueurs canadiens, n’a pas tari d’éloges sur cet exploit historique.
« C’est incroyable, cela fait plus de 20 ans que Daniel (Nestor) et Sébastien (Lareau) ont remporté l’or en double, a mentionné Raonic. Félix (Auger-Aliassime) a vraiment pris beaucoup sur lui en disputant trois épreuves au cours de la semaine. Je pense que cela témoigne de l’infrastructure du tennis canadien, de la croyance dans le tennis canadien et du respect pour le tennis canadien qui a changé au cours de la dernière décennie. »
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Le joueur de 33 ans, qui a joué à Paris 12 ans après sa première expérience olympique à Londres, avait une toute nouvelle perspective et a fait de son mieux pour profiter de l’ambiance à l’extérieur des courts et savourer l’occasion d’une manière différente.
Peu importe les nombreuses premières historiques qu’il a accomplies et qui ont contribué à faire connaître le Canada sur la scène internationale du tennis, Raonic ne se concentre pas sur son propre héritage individuel, mais plutôt sur la croissance du sport en tant qu’effort collectif.
« Tout ce sur quoi je me suis vraiment concentré, c’est de jouer le meilleur tennis possible et d’être aussi bon que possible. Si cela a pu en influencer d’autres, tant mieux, a expliqué Raonic. Quand tu grandis, voir des athlètes de ton pays obtenir du succès fait une grande différence. Et maintenant qu’il y a de plus en plus d’athlètes qui réussissent, on croit davantage au processus. C’est un processus qui fonctionne, c’est un processus qui a développé d’excellents joueurs. »
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En parlant de processus, pour la première fois en cinq ans, Raonic jouera sur les mêmes courts du Stade IGA sur lesquels il a perfectionné son art en tant que junior prometteur au Centre national de tennis de Tennis Canada et au même tournoi où il est devenu le premier Canadien à atteindre la finale d’un tournoi du Master 1000 en 2013.
« C’est à Montréal que j’ai produit certaines de mes meilleures performances, a-t-il poursuivi. J’y ai passé quelques années qui ont été déterminantes pour le développement de ma carrière, alors c’est toujours un grand plaisir d’y revenir. »
Il semble tout à fait approprié que son retour survienne au moment où l’on célébrera une autre page de l’histoire du tennis canadien qu’il a contribué à inspirer, qu’il veuille l’admettre ou non.