Gagnant du simple des Internationaux du Canada de 1934 et vainqueur du double en 1931 et 1932.
Il a été classé premier au Canada en 1932 et 1934.
Membre de l’équipe de la Coupe Davis de 1929 à 1934.
A participé au tournoi de Wimbledon à quelques reprises.
Marcel Rainville a été classé premier au Canada en 1932 et 1934 et a conservé le deuxième rang en 1930, 1931 et 1933. Il a gagné les Internationaux du Canada de 1934 grâce à sa victoire en finale face à l’Américain Harold Surface. Il a aussi été couronné champion du double en 1931 avec son partenaire Jack Wright, puis en 1932 en compagnie de l’Américain George Lott. Rainville a également été membre de l’équipe canadienne de la Coupe Davis de 1929 à 1934. En 1931, il a causé l’une des plus formidables surprises de l’histoire du tennis canadien quand il a battu l’Américain Sydney Wood sur un court mouillé en terre battue par la marque de 4-6, 6-4, 6-3, 2-6 et 6-4. Wood n’était nul autre que le champion de Wimbledon de 1931!
« Quand je songe au tennis canadien, mon esprit vagabonde dans le passé, comme il le fait souvent, à Wimbledon et sur les sacro-saints courts de gazon de tous les clubs d’Angleterre. Je me souviens, par exemple, des Wimbledon de mes premières années d’école, d’un gentleman canadien appelé Rainville : Marcel Rainville. Il se mettait bien en évidence, au moins au cours des premiers tours du tournoi. Je crois me souvenir de lui comme de quelqu’un qui jouait avec une jolie casquette sur la tête et qui lançait sa balle de service dans un angle tellement difficile qu’il devait se laisser tomber vers l’avant pour la rejoindre, la frappant au moment où lui-même formait un angle approchant les 90 degrés par rapport au sol. » (Peter Ustinov, Advantage Canada)
« Même si Marcel Rainville n’a jamais atteint les derniers tours, laissant la finale de Wimbledon se jouer sans lui, sa prestation était toujours élégante. Miraculeusement, il n’a jamais commis de faute de pied, bien que la majeure partie de son corps était suspendue dans les airs bien au-dessus de la ligne de service avant qu’il fende l’air de sa frappe. »
« Marcel Rainville occupe tous mes souvenirs du tennis canadien de la fin des années 1930 et du début des années 1940. » (Peter Ustinov, Advantage Canada)