Photo : Martin Sidorjak
Pour la première fois de l’histoire du tournoi, le Challenger Banque Nationale de Drummondville aura lieu en novembre plutôt qu’en mars. Certaines des meilleures étoiles montantes de l’ATP Tour arriveront donc en ville ce week-end pour participer à la septième édition de cette compétition disputée au Tennis intérieur René-Verrier.
Au fil des ans, le tournoi, qui était auparavant présenté à Rimouski, au Québec, avant de déménager à Drummondville en 2015, a accueilli des noms familiers qui font aujourd’hui partie de l’élite mondiale, mais qui étaient inconnus à l’époque et commençaient tout juste leur carrière professionnelle.
En 2016, le Britannique Daniel Evans a été couronné champion après avoir eu raison de son compatriote Edward Corrie en finale. Depuis, Evans a remporté un titre ATP et s’est hissé au 22e rang mondial. Il a également été demi-finaliste de l’Omnium Banque Nationale présentée par Rogers de Montréal l’été dernier. En 2020, dernière présentation du tournoi avant la pandémie de COVID-19, l’Américain Maxime Cressy a été le vainqueur devant le Français Arthur Rinderknech. Ces deux joueurs font maintenant partie du Top 50.
L’édition la plus mémorable du Challenger de Drummondville est sans doute celle de 2017 lorsque Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov se sont affrontés en demi-finale. C’est Shapovalov, alors âgé de 17 ans, qui a eu raison de son compatriote et qui a récolté son premier titre du Circuit Challenger de l’ATP après avoir pris la mesure de Ruben Bemelmans en finale. À l’époque, il était le plus jeune Canadien à remporter un trophée de simple du Circuit Challenger. Pour Auger-Aliassime, Drummondville revêt une certaine importance en raison de cette demi-finale, mais aussi parce que c’est l’endroit où il a fait ses débuts professionnels en 2015 à l’âge de 14 ans et où, contre toute attente, il a atteint le tableau principal après avoir franchi avec succès les épreuves préliminaires. Il est devenu le plus jeune joueur de l’histoire à obtenir un point de classement ATP.
« On n’oublie jamais le moment où on obtient son premier point ATP, confiait Auger-Aliassime. Même si je ne réalisais pas ce que j’avais accompli à l’époque, je me souviens que c’était un grand moment dans ma jeune carrière. Je garderai toujours de bons souvenirs du Challenger de Drummondville. »
Un solide contingent canadien en 2022
Trois Canadiens seront en vedette cette année : Gabriel Diallo, Alexis Galarneau et Vasek Pospisil.
Diallo, 21 ans, connait une percée cette année sur le circuit professionnel après avoir évolué dans la division 1 de la NCAA pour les Wildcats du Kentucky. Cet été, il a conquis son premier tournoi Challenger à Granby et a atteint une autre finale à Fairfield. Ces résultats lui ont d’ailleurs permis de se hisser au 248e rang mondial. Galarneau, qui franchit allègrement les échelons du classement de l’ATP, espère mettre la main sur son deuxième titre du Circuit Challenger, deux ans après avoir été couronné champion à Fayetteville. Quant à Pospisil, le vétéran de 32 ans effectuera un retour très attendu à Drummondville et tentera d’ajouter à sa collection qui comprend dix couronnes de simple du Circuit Challenger.
Outre les Canadiens, Drummondville accueillera également cinq joueurs du Top 200, notamment l’Équatorien Emilio Gomez, l’Américain Michael Mmoh et l’Allemand Dominik Koepfer.