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Tennis Canada annonçait jeudi que Jack Graham ainsi que Betty et son défunt mari Bruce Birmingham, seront officiellement accueillis au sein du Temple de la renommée du tennis canadien en tant que bâtisseurs pour leurs importantes contributions dans l’essor du tennis canadien. Les dates et les lieux des cérémonies seront annoncés dans les prochains mois lorsque la crise liée à la COVID-19 sera derrière nous.
« En cette période difficile pour la société, il est réconfortant de reconnaître les contributions exceptionnelles de Jack Graham et de Betty et Bruce Birmingham au tennis canadien en tant que bâtisseurs », commentait Robert Bettauer, président du Temple de la renommée du tennis canadien. « Les rôles que Jack a joués pendant des décennies ont contribué à poser d’importantes fondations du succès actuel du tennis canadien sur la scène internationale. L’intronisation de Betty et de Bruce est une première pour le tennis en fauteuil roulant au sein de Temple de la renommée alors qu’ils ont joué un rôle essentiel en fournissant les ressources indispensables à la croissance du tennis en fauteuil roulant au Canada. »
Monsieur Graham a été et continue d’être un grand bâtisseur pour le tennis canadien. En effet, il a aidé à bâtir le tennis canadien à l’échelle locale, nationale et internationale depuis maintenant plus de 40 ans. Président du cabinet d’avocats de l’Atlantique McInnes Cooper, l’un des vingt plus grands cabinets du Canada, il a été le directeur général de l’Association de tennis de la Nouvelle-Écosse avant de terminer ses études de droit. Monsieur Graham a également été président de l’association de tennis de la Nouvelle-Écosse (1995 à 2001) avant d’être élu directeur du Conseil d’administration de Tennis Canada (2001 à 2019). Il a pris la barre du conseil de 2004 à 2006 et a contribué à jeter les bases pour que le Canada devienne un chef de file mondial au tennis. Durant son mandat, Tennis Canada a décidé d’investir davantage dans le développement des athlètes de l’élite, ce qui comprenait l’ouverture du Centre national de tennis à Montréal. Il a également joué un rôle clé dans la présentation de la Coupe Davis en Nouvelle-Écosse, la promotion du tennis à longueur d’année auprès des municipalités et le développement d’un solide modèle pour la croissance du sport.
Monsieur Graham continue également de bien représenter le Canada sur la scène internationale du tennis. En 2009, il est devenu le deuxième Canadien élu au conseil d’administration de la Fédération internationale de tennis. En septembre dernier, il a été réélu pour un cinquième mandat, devenant ainsi l’administrateur ayant œuvré le plus longtemps au sein du Conseil de l’ITF et a joué un rôle déterminant dans l’instauration d’une nouvelle gouvernance et de changements au sein de l’ITF dans la dernière décennie. Finalement, en tant que Président du nouveau Centre de tennis de l’Atlantique, monsieur Graham a mené avec succès le financement public provenant des trois paliers de gouvernement et de donateurs qui permettra la création d’un centre de 18 courts et en fera également un Centre régional d’entraînement et communautaire, à Halifax. L’ouverture est prévue pour plus tard cette année.
« C’est un grand honneur. J’ai toujours cru que le tennis avait le pouvoir de changer des vies, » confiait monsieur Graham. « Je suis incroyablement reconnaissant d’avoir eu l’occasion de collaborer avec autant de personnes de partout au Canada qui avaient de grands rêves pour le tennis canadien et qui ont travaillé d’arrache-pied pour les réaliser. »
Au cours des dernières décennies, la contribution de la famille Birmingham envers le tennis en fauteuil roulant canadien a été déterminante pour établir les fondations sur lesquelles reposent les succès de ce sport. Par le biais de la campagne « Le tennis, ça compte », la famille Birmingham a versé plus de deux millions de dollars pour offrir aux athlètes canadiens de tennis en fauteuil roulant un financement accru et la possibilité de concourir. Au fil du temps, elle a aussi soutenu les joueurs de tennis en fauteuil roulant en assistant aux tournois, leur prodiguant ainsi beaucoup de sollicitude. Son engagement a commencé en 2003 lorsqu’elle a accepté de contribuer aux frais d’organisation des Internationaux de tennis en fauteuil roulant du Canada à Stoney Creek, en Ontario, et d’accorder des subventions de voyages aux joueurs canadiens pour qu’ils puissent participer à cette compétition.
Depuis, cette générosité a atteint de nouveaux sommets. Ainsi, en 2006, la famille Birmingham a offert du financement pour les Championnats canadiens de tennis en fauteuil roulant, qui ont été renommés Championnats canadiens Birmingham en son honneur, ainsi que pour la Classique Birmingham, une épreuve de catégorie 2 de l’ITF. En 2008, elle a décidé de concentrer ses efforts sur le succès paralympique en créant le Fonds d’excellence Birmingham pour apporter de l’aide à l’entraînement aux futurs athlètes de tennis paralympiques canadiens. Depuis la mise sur pied de ce fonds, le Canada a récolté sa première médaille parapanaméricaine en 2015, à Toronto, en double masculin (bronze) et sa première médaille d’or l’an dernier lorsque Rob Shaw a été couronné champion du simple dans la catégorie quads.
« C’est un très grand honneur de recevoir cette reconnaissance et c’est encore plus spécial de pouvoir entrer au Temple de la renommée du tennis canadien aux côtés de mon mari. Je sais à quel point il aurait été fier et reconnaissant », confiait madame Birmingham. « Bruce et moi avons commencé à nous investir dans le développement du tennis canadien en fauteuil roulant il y a plus de 15 ans et avons été honorés de soutenir un groupe d’athlètes merveilleux qui travaille extrêmement fort. Je suis privilégiée d’avoir eu la chance de les connaître et de les voir se développer au fil des ans. »
Reconnus par les joueurs en tant que « la famille du tennis canadien en fauteuil roulant », Betty et Bruce Birmingham deviennent ainsi les premiers intronisés du tennis en fauteuil roulant du Temple de la renommée du tennis canadien.