Une série de cinq portraits de femmes qui ont redéfini notre sport.
Leur influence s’est exercée bien au-delà du court central. Elles ont permis à des générations d’athlètes féminines de définir leur propre voix et de combattre les stéréotypes liés au genre.
Une réalisation de : Caitlin Thompson, éditrice de Racquet, un magazine primé et une entreprise médiatique
Au cours des quatre dernières semaines, j’ai mis en lumière certaines de mes histoires préférées du passé du tennis féminin. J’ai parlé de femmes qui ont non seulement connu la gloire sur les terrains de tennis, mais qui ont également eu un impact sur notre sport, notre culture, notre monde. C’est l’une des grandes raisons pour laquelle David Shaftel et moi avons lancé le magazine Racquet il y a sept ans. Aujourd’hui, en parlant de femmes qui ont réussi et qui ont amélioré les choses pour celles qui ont suivi, l’occasion est belle de s’intéresser à une joueuse qui court parce qu’elle a marché, qui a l’instinct de dire ce qu’elle pense et qui défie les structures qui nous étouffent tous, femmes et hommes, et nous empêchent d’avancer.
Naomi Osaka est ce genre de personne. Elle s’est présentée sur la scène du tennis en tant que jeune phénomène avec les caractéristiques de la génération Z, soit un penchant vers la franchise et la conscience d’avoir une place à occuper. Née au Japon, élevée en Amérique avec des racines culturelles haïtiennes, Osaka a utilisé sa culture polyvalente pour se manifester et laisser son empreinte. Elle a porté le flambeau jusqu’à la vasque olympique l’an dernier au Japon, en plus d’être la rédactrice invitée d’un numéro de Racquet qui présentait des œuvres d’art et des artistes du monde entier et elle a été la coprésentatrice d’un gala au MET. Osaka est l’exemple moderne de joueurs de tennis qui sont avant tout des humains et qui cherchent à établir des liens entre les divers milieux, en refusant de se confiner au monde des automates de machines à balles axés uniquement sur le sport.
Son activisme est allé jusqu’à interrompre un tournoi pour attirer l’attention sur le mouvement Black Lives Matter, à défendre la santé mentale, à forcer les médias de tennis à une profonde réflexion sur leurs relations avec les joueurs et sur ce que l’accès aux joueurs devrait être. Elle est sur la voie de la grandeur, tout comme celles dont j’ai parlé au cours des dernières semaines. Elles ont déblayé la route et c’est tellement encourageant de la voir poursuivre leur travail.
La série sur les pionnières du tennis est le plus récent volet du programme d’équité entre les genres.
Tennis Canada et la Banque Nationale se sont associés pour amorcer des changements significatifs afin de promouvoir l’égalité des genres au tennis.
L’objectif du programme est de créer de nouvelles possibilités pour les femmes et des filles afin de les encourager à continuer à jouer, à inciter un plus grand nombre d’entre elles à s’initier à ce sport, à devenir des participantes pour la vie ou des entraîneurs, à récolter les bienfaits d’un mode de vie sain et à assurer leur croissance personnelle grâce au sport.
Pour obtenir plus de renseignements, nous vous invitons à visiter le https://www.tenniscanada.com/fr/filles/