Au cours des dernières décennies, la contribution de la famille Birmingham envers le tennis en fauteuil roulant canadien a été déterminante pour établir les fondations sur lesquelles reposent les succès de ce sport. Par le biais de la campagne « Le tennis, ça compte », la famille Birmingham a versé plus de deux millions de dollars pour offrir aux athlètes canadiens de tennis en fauteuil roulant un financement accru et la possibilité de concourir. Au fil du temps, elle a aussi soutenu les joueurs de tennis en fauteuil roulant en assistant aux tournois, leur prodiguant ainsi beaucoup de sollicitude. Son engagement a commencé en 2003 lorsqu’elle a accepté de contribuer aux frais d’organisation des Internationaux de tennis en fauteuil roulant du Canada à Stoney Creek, en Ontario, et d’accorder des subventions de voyages aux joueurs canadiens pour qu’ils puissent participer à cette compétition.
Depuis, cette générosité a atteint de nouveaux sommets. Ainsi, en 2006, la famille Birmingham a offert du financement pour les Championnats canadiens de tennis en fauteuil roulant, qui ont été renommés Championnats canadiens Birmingham en son honneur, ainsi que pour la Classique Birmingham, une épreuve de catégorie 2 de l’ITF. En 2008, elle a décidé de concentrer ses efforts sur le succès paralympique en créant le Fonds d’excellence Birmingham pour apporter de l’aide à l’entraînement aux futurs athlètes de tennis paralympiques canadiens. Depuis la mise sur pied de ce fonds, le Canada a récolté sa première médaille parapanaméricaine en 2015, à Toronto, en double masculin (bronze) et sa première médaille d’or lorsque Rob Shaw a été couronné champion du simple dans la catégorie quads en 2019.
Reconnus par les joueurs en tant que « la famille du tennis canadien en fauteuil roulant », Betty et Bruce Birmingham deviennent ainsi les premiers intronisés du tennis en fauteuil roulant du Temple de la renommée du tennis canadien.
Si le tennis en fauteuil roulant est florissant aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à la vision et à la générosité de Bruce et de Betty Birmingham.
C’est en 1998 que Tennis Canada est devenu l’organe directeur du tennis en fauteuil roulant au pays. Tennis Canada avait alors l’occasion de devenir un chef de file national dans le développement et la pratique de ce sport paralympique en créant un modèle que les autres sports pourraient imiter. Cependant, la pratique de ce sport et sa notoriété étaient très faibles et les fonds disponibles étaient très limités.
Un plan stratégique a été élaboré avec des priorités clairement définies, notamment des programmes de sensibilisation et de recrutement, le développement à long terme des athlètes, la certification des entraîneurs et la structure de compétition.
Le défi du financement est demeuré présent jusqu’à ce que les Birmingham tombent amoureux de ce sport. Tous les deux ont joué au tennis et ont été des défenseurs de ce sport pendant la plus grande partie de leur vie. En fait, Betty continue d’être une officielle qui a voyagé partout dans le monde pour des tournois.
C’est en œuvrant à titre d’officielle à l’Omnium canadien de Stoney Creek que Betty a découvert le tennis en fauteuil roulant. Elle a immédiatement été séduite par le sport et par ses athlètes. Elle a transmis sa passion à Bruce, qui a lui aussi été immédiatement impressionné par les qualités athlétiques et l’engagement des participants. Attristés d’apprendre les difficultés rencontrées par le sport et par les athlètes en raison du manque de financement, Bruce et Betty ont décidé de faire avancer les choses.
Ils ont immédiatement fait une généreuse promesse de don sur cinq ans, qui s’est accrue au fil du temps à mesure qu’ils s’investissaient dans la croissance et le succès du tennis en fauteuil roulant. À la fin de la dernière période d’engagement de la famille, leur don était devenu l’un des plus importants jamais reçus par Tennis Canada pour tout programme, y compris le développement des athlètes physiquement aptes.